Peintures plurielles

Peintures réalistes Edda la scandinave

jeudi 26 avril 2012

TOUS LES TABLEAUX SONT A VENDRE

Le Titanic et son épave.


La Mer
Un brouillard blanc s’étire comme un voile.
La lune, en ciel d’hiver indomptée,
Brille, tel l’œil d’un lion farouche
Dans sa crinière de nuages fauves.
Le timonier, en épais suroît, à la barre
N’est qu’une ombre dans la nuit.
Dans la chambre aux machines vibrent
Et luisent de longues lamelles d’acier.
L’ouragan brisé a laissé sa trace
Sur l’immense dôme mouvant
Ou de minces fils de jaune écume
Comme dentelle déchirée flottent sur les vagues.
Oscar Wilde

mercredi 1 février 2012

NATURE MORTE AUX CORBEAUX

Frédéric Le Grands

Die Schnupftabaksdose

Es war eine Schnupftabaksdose,

Die hatte Friedrich der Große

Sich selbst geschnitzelt aus Nußbaumholz,

Und darauf war sie natürlich stolz.

Da kam ein Holzwurm gekrochen.

Der hatte Nußbaum gerochen.

Die Dose erzählte ihm lang und breit

Von Friedrich dem Großen und seiner Zeit:

Sie nannte den Alten Fritz generös

Da aber wurde der Holzwurm nervös

Und sagte, indem er zu bohren begann:

Was geht mich Friedrich der Große an!

Joachim Ringelnatz

dimanche 29 mai 2011

Festmahl der Vögel



Die Kunst verhält sich zur Natur wie der Wein zur Traube

Nicht der Gedanke macht das Kunstwerk, sondern die Darstellung der Gedanken

Franz Grillparzer

mercredi 6 avril 2011

Paysage hivernal d'allemagne en cours d'achèvement élaboré à la spatule



Testament

Si mon âme claire s’éteint
Comme une lampe sans pétrole,
Si mon esprit, haut, déteint
Comme une guenille folle.

Si je moisis, diamantin,
Entier, sans tache, sans vérole,
Si le bégaiement bête atteint
Ma persuasive parole,


Et si je meurs, soûl, dans un coi n
C’est que ma patrie est bien loin,
Loin de la France et de la terre

Ne craigne rien, je ne maudis
Personne, Car un paradis
Matinal, s’ouvre et me fait taire.
,
Charles Cros

vendredi 25 mars 2011


Echec et Mat




Agnostizismus




Nudité de la vérité

Le désespoir n’a pas d’ailes,
L’amour non plus,
Pas de visage,
Ne parlent pas,
Je ne bouge pas,
Je ne les regarde pas,
Je ne leur parle pas
Mais je suis bien aussi vivant que mon amour et que mon désespoir.

Paul Eluard

mercredi 22 septembre 2010

Ruheplatz






Wohl dem Künstler, der Bildung hat,
mit einer Bedingung indessen;
Wenn es kommt zur schaffenden Tat,
muß er seine Bildung vergessen:

Nicht der Gedanke macht das Kunstwerk,
sondern die Darstellung des Gedankens.

Franz Grillparzer.

vendredi 27 août 2010

Im Atelier






Sphinx aux jeux d’émeraude , angélique
Elle rêve sous l’or cruel de ses frisons ;
La rougeur de sa bouche est pareille aux tisons,
Ses yeux sont faux, son cœur est faux, son amour pire.
Sous son front dur médite un songe obscur d’empire.
Elle est la fleur superbe et froide des poisons
De sa chair vénéneuse en parfum noirs transpire.

Sur son trône, qu’un art sombre sut tourmenter,
Immobile ,elle écoute qu loin se lamenter
La mer des pauvres cœur qui saignent ses blessures ;

Et bercée aux sanglots, elle songe, et parfois
Brûle d’un regard lourd, où couvent des luxures ;
L’âme vierge du lis qui se meurt dans ses doigts.

Albert Samain

mercredi 25 août 2010

Portrait







Nous ne prétendons pas que le portrait
que nous faisons ici soit vraisemblable,
nous nous bornons à dire qu’il est ressemblant

Victor Hugo


On peint avec le cœur et la tête plus qu’avec les mains.

Théophile Gautier

jeudi 19 août 2010

sherazade mille et une nuit






Salomé

Jette cet or de deuil où tes lèvres touchèrent
Dans le miroir du sang le reflet de leur fleur
Mélodieuse et douce à blesser
La vie d’un sage ne vaut pas, ma Salomé
Ta danse d’Orient sauvage comme la chair,
Et ta bouche couleur de meurtre, et tes seins couleur de désert
-secouant tq chevelure, dont les lumières
S’allongent vers mon cœur avec leurs têtes de lys rouges
-Ta chevelure où la colère.
Du soleil et des perles
Allunie des lueurs d’épées
Fait que ton rire ensanglanté sonne un glas de mépris
Ô beauté de la Chair, toi qui marches drapée
Dans l’incendie aveugle et froid des pierreries
Ton œuvre et grande et je t’admire,
Car les Yeux du Prophète ,lacs de sang et de nuit
Où lz fantôme de la tristesse se mire,
Comme l’automne en la rosée des fleurs gâtées
Et le déclin des jours dans les flaques de pluie,
Connaîtront, grâce à toi, la volupté d’Oubli !

O. V. de Lubicez-Milosz -

mercredi 11 août 2010

La Quarantaine






Der Panther
von Rainer Maria Rilke (1875-1926)


Sein Blick ist vom Vorübergehn der Stäbe
so müd geworden; daß er nichts mehr hält.
Ihm ist, als ob es tausend Stäbe gäbe
und hinter tausend Stäbe keine Welt.

Der weiche Gang geschmeidig starker Schritte,
der sich im allerkleinsten Kreise dreht,
ist wie ein Tanz von Kraft um eine Mitte,
in der betäubt ein großer Wille steht.

Nur manchmal schiebt der Vorhang der Pupille
sich lautlos auf. Dann geht ein Bild hinein,
geht durch der Glieder angespannte Stille –
und hört im herzen auf zu sein.


La Panthère
Au jardin des Plantes, Paris

Son regard, à force d’user les barreaux
s’est épuisé qu’il ne retient plus rien.
Il lui semble que le monde est fait
de milliers de barreaux et qu-delà rien.

La démarche feutrée aux pas souples et forts,
elle tourne en rond dans un cercle étroit,
c’est comme une danse de forces autour d’un centre
ou se tient engourdie une volonté puissante.
Parfois se lève le rideau des pupilles
sans bruit. Une image y pénètre,
parcourt le silence tendu des membres
et arrivant au cœur, s’évanouit


mercredi 28 juillet 2010

Revelation metaphysique






Absinthe

Dans une immense mer d’absinthe,
Je découvris des pays soûls,
Aux ciels capricieux et fous,
Comme un désir de femme enceinte,

La capiteuse vague tinte
Des rythmes verdâtres et doux,
Dans une immense mer d’absinthe,
Je découvris des pays soûls,

Mais soudain ma barque est étreinte
Par des poulpes visqueux et mous,
Au milieu d’un gluant remous
Je disparais, sans une plainte,
Dans une immense mer d’absinthe.

Albert GIRAUD

mercredi 23 juin 2010

Table de matières






La poésie du seizième siècle

Escoute, bucheron , arreste un peu le bras !
Ce ne sont pas de bois que tu jette à bas
Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force
De Nymphes qui vivoient dessous la dure escorce ?
Sacrilege meurtrier, si on pend un voleur
Pour pille un butin de bien peu de valeur,
Combien de feux de fers, de morts et de destresses
Merites-tu mechant, pour tuer les Deesses ?
Forest, haute maison des oiseaux bocagers,
Plus le cerf solitaire et les chev reuls legers
Ne paistrons sous ton ombre,et ta verte criniere
Plus du soleil d’este ne rompra la lumiere

Pierre de Ronsard.

mercredi 26 mai 2010

Le temps passé




Le temps passe.
Et chaque fois qu’il y a du temps qui passe,
il y a quelque chose qui s’efface.

Jules Romain



Dir, liebe Tante, fällt nicht leicht,
Der Weg ins Literatenreich
Der Weg ist schwer, du bist, weiß Gott,
Kein literarischer Hottentotte,
Bist lieb und gut und kultiviert,
Kennst Eliot nicht (was dich geniert),
Was hör ich, aber Tante, geh!
Kein Genius in David G.?
Kein Elementeklang noch Grund
In T.S.E.und Ezra Pfund?
Schäm dich, Lieb, ich zeig dir jetzt,
Wie man sein Niveau raufsetzt,
Wie man aufsteigt und erfaßt
Den Blick vom heutigen Parnaß.

To you my aunt who would explore
The literary Chankley Bore,
The paths are hard, for you are not
A literqry Hottentot
But just a Kind and culture dame
Who knows not Eliot (To her shame )
Fie on you, aunt, that you should see
No genius in David G.,
No elemental form and sound
In T.S.E. and Ezra Pound.
Fie on you, aunt I’il show you how
To elevate your middle brow,
And how to scale and see fhe sights
From moderniste Parnassian heights.

Dylan Thomas‘

mercredi 21 avril 2010

Une composition




Kälbermarsch

Hinter der Trommel her
Trotten die Kälber
Das Fell für die Trommel
Liefern sie selber
Der Metzger ruft. Die Augen fest geschlossen
Das Kalb marschiert mit ruhig festem Tritt.
Die Kälber, deren Blut im Schlachthof schon geflossen
Sie ziehen im Geist in seinen Reihen mit.

Marche de veau

Derrière le tambour trottent les veaux
La peau pour le tambour ; ils la livrent eux-mêmes.
Le boucher appelle. les yeux complètement fermés,
Le veau défile d’un pas calme et ferme.
Les veaux, dont le sang déborde déjà dans l’abattoir,
Suivent par l’esprit dans leur rangs.

Bertolt Brecht

Les nuages qui passent





L étranger

Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ton père,
ta mère, ta sœur, ni mère, ni sœur, frère.
Tes amis ?
Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté
jusqu’à ce jour inconnu.
Ta patrie ?
J’ignore sous quelle latitude elle es située.
La beauté ?
Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
L’or
Je le hais comme vous haissez Dieu.
Eh !qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
J’aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-
bas... les merveilleux nuages !

Charles Baudelaire

mercredi 17 mars 2010

Esquisse autoportrait




Einen Porträtmaler

Ich habe Menschen gemalt wie du
und wagte Ähnlichkeit zu hoffen;
doch stimmte die Menge nicht immer zu,
am wenigsten die am meisten getroffen.
Die Kunst verhält sich zur Natur wie der Wein zur Traube.

Franz Grillparzer

Bosquet d'oliviers


mercredi 10 mars 2010

Bateau de lavoir à St. Tropez







Mir Schwoba

Bei ons em ganza Schwobaland,
do ischt es jederma `bekannt:
Ma wird bei ons halt erscht e Ma,
wenn ma vierzig feira ka

Ond es ischt do jo kei Fädle
anderscht bei de Schwobamädle
Die werdet erscht mit vierzig au
e liebe, herzensguete Frau.

,s wichtigscht Wort ischt des Wort : Ko Zeit, ko Zeit

mercredi 9 décembre 2009

Le Christ






Je suis le fastueux parleur qui dit mot
Du matin jusqu’au soir mes paroles s’envolent
Silencieuses farandoles dubitatives et folles
Fuyantes comme le vent qui domine les âmes

mercredi 11 novembre 2009

La Maison de Rosalie Gall


Le Cid






Le Cid

O rage ! ô désespoir ! vieillesse ennemie !
N’ai-je tant vécu que pour cette infamie ?

Corneille

vendredi 30 octobre 2009

La fleur du mal




La Fleur du mal

Ainsi qu’un ver rongeant une fleure qui se fane
L’incessante insomnie étiolait vos jours
Et c’est qui faisait de vous la courtisane
Prompte à tous les plaisirs, prête à tous les amours

Vous souvient-il des nuits ou ,brûlante amoureuse
Tordant sous les baisers votre corps éperdu
Vous trouvez, consumée à cette ardeur fiévreuse
Dans vos sens fatigué le sommeil attendu.
,
Alexander Dumas à La dame au Camélias

jeudi 15 octobre 2009

Après l'Hospice



Après l’Hospice vu par Senta Brigitte Gall frei nach Christian Morgenstern



In einer leeren Wohnung auf einem Zweig vom Haselstrauch


Da sitzen drei Vögel Bauch an Bauch


Fridolin rechts,Gretel links halb auf dem Schwanz


Und mitten drin der freche Hans


Sie haben die Augen zu ganz zu


Und überarall ist es kalt .Hu!


Sie rücken zusammen dicht an dicht


So warm wie der Hans hat’s niemand nicht


Sie hören alle drei ihr Herzlein Gepoch


Und wenn ich nicht zurück bin so warten sie noch.


mercredi 7 octobre 2009

L'Auvergnat

Chanson pour l’Auvergnat

Elles est à toi cette Chanson
Toi l’Auvergnat qui sans façon
M’as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid
Toi qui m’as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M’avient fermé la porte au nez
Ce n’était rien qu’ un feu de bois
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr’d’feu de joie

Toi l’Auvergnat quand tu mourras
Quand le croqu’mort t’emportera
Qu’il te conduise à travers ciel
Au père éternel.

Elle est à toi cette chanson
Toi l’hôtesse qui sans façon
M’as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim


Georges Brassens



Lied für den Kohllenhändler

Es ist für dich dies Lied
Du der Kohlenhändlerder du einfach so
Mir vier Scheite Holz geschenkt hast
Als es kalt in meinem Leben war
Du der du mir Feuer gabst als
Die erbärmlichen Hündinnen und Hunde
All die wohlmeinenden Leute
Mir die Tür vor der Nase zugeschlagen hatten
Nur ein Holzfeuer war’s
Aber es hat mir den Leib gewärmt
Und meiner Seele brennt es noch
Ganz wie ein Freudenfeuer

Du Kohlenhändler wenn du sterben wirst
Wenn der Leichenträger dich holen wird
Durch den Himmel hindurch soller dich führen
Zum ewigen Vater

Es ist für dich dies Lied
Du die Wirtin die du einfach so
Mir vier Stückchen Brot geschenkt hast
Als Hunger in meinem Leben war


Georges Brassens



mercredi 10 juin 2009

Paradis d'oiseaux

Das Finkennest

Ich fand einmal ein Finkennest,
und in demselben lag der Rest,
von einem Kriminalroman.
Nun sieh mal an:
der Fink konnt lesen!
Kein wunder, es ist ein Buchfink gewesen.

Heinz Erhardt

mercredi 13 mai 2009

Metamorphose

Morts étoient, et corps et ames,
En dammeee perdition,
Corps pourris et ames en flammes,, ,
De quelconque condition.
Toutefois, fais exception
De patriarches et prophetes
Car, selon ma conception,
Onques grand chaud n’eurent aux fesses.
;

Tot sind die Leiber und die Seelen,
Verloren sind sie und verdammt.
Der Leib verfault , die Flammen schwelen,
Ganz gleich woher die Seele stammt.
Natürlich bleiben ausgenommen
Die Patriarchen und Propheten.
Die Feuer, wie mir zugekommen,
Um ihre Steiße milder wehten

François Villon


mercredi 1 avril 2009

Nature morte au pain


Un saint ermite de Boccase
But et mange si bien un jour,
Qu’il en resta mort sur la place,
De tout les moines d’alentour,
Notre frère, défunt Pancrace
Etait certes le plus fleuri,
Le plus rond, le plus rebondi.
Sur sa vermeille et large face,
Grosse lèvres, regards brillants,
On lisait que l’excellent père
Ne boudait pas contre son verre,
Moins encore les seins blancs
D’une mignonne de seize ans.
Emile Zola

Edda la scandinave


Ich bin so wild nach deinem Erdbeermund,
ich schrie mir schon die Lungen wund
nach deinem weißen Leib, du Weib,
Im Klee, da hat der Mai ein Bett gemacht,
da blüht ein schöner Zeitvertreib
mit deinem Leib die lange Nacht
Da will ich sein im tiefen Tal
dein Nachtgebet und auch dein Sterngemahl.

Je suis aussi de fraises sauvages de votre bouche,
moi je pleurais encore douloureusement les poumons
blanc de votre corps, vous femme.
Dans le trèfle, le mois de mai qui a fait un lit,
parce que fleurit un beau passe-temps
avec votre corps, la longue nuit.
Etant donné que je veux être dans la vallée profonde.
Votre nuit de prière et de votre Sterngemahl.
François Villon

mercredi 18 mars 2009

Philemon et Baucis

Deux Pigeon s’aimoient d’amour tendre
L’un d’eux , s’ennuyant qu logis,
Fut assez fou pour entreprendre
Un voyage en lointain pays.

Jean de la Fontaine

Amos, Amas, Amat


Mais il est des amour profondes, des tendresse
Qui forcent les amants à se parler tout bas,
Emplissent les baisers de leurs âpres Ivresse :
Ces amours, on les vit, on ne les rimes pas.

Emile Zola

mercredi 18 février 2009

Les fleurs abandonnées


Les fleurs abandonnées sur mon triste passage
Il fit une brasée dans ses mains enfiévrées
Puis leur donna asile dans un vase large
Et coucha de l’amour sur sa toile ébauchée.

Il faut si peu de chose à la fleur pour séduire ;
Un peu de jaune ici bordé d’ocre rosé,
Là un peu de carmin sur un bleu qui veut fuir,
Enfin pour la lumière un cœur démesuré

Comme la vie peut devenir plus émouvante
A travers le soleil accroché sur la fleur,
Et même à l’ombre bleue d’une feuille vibrante
Ou dans le noir de sang qu’une rose a au cœur.

mercredi 28 janvier 2009

Maison de neige avec Rex et Hector

Paul Valéry: Neige

Quel silence, battu d’un simple bruit de bêche !

Je m’éveille, attendu par cette neige fraîche
qui me saisit au creux de ma chère chaleur,
Mes yeux trouvent un jour d’une dure pâleur
Et ma chair langoureuse a peur de l’innocence,
Oh ! combien de flocons ,pendant ma douce absence,
Durant les sombres cieux perdre toute la nuit !
Quel pure désert tombé des ténèbres sans bruit
Vint effacer les traits de a terre enchantée
Sous cette ample candeur sourdement augmentée.

mercredi 21 janvier 2009

Nature morte aux pommes

Apfel-Kantate

Der Apfel war nicht gleich am Baum
Da war erst lauter Blüte,
Da war erst lauter Blütenschaum
Da war erst lauter Frühlingstraum.
und lauter lieb und Güte.




Es wohnen die hohen Gedanken
In einem hohen Haus.
Ich klopfte, doch immer hieß es.
Die Herrschaft fuhr eben aus!

Nun klopfte ich ganz bescheiden
Bei kleineren Leuten an..
Ein Stûckel Brot, Apfel, ein Grochen
Ernâhren auch ihren Mann.


Wilhelm Busch


mercredi 31 décembre 2008

Allemagne hivernal


Schicke mir ein Blatt, doch von meinem Strauche
Der nicht näher als eine halbe Stunde
Von deinem Haus wächst,dann
Mußt du gehen und wirst stark und ich
Bedanke mich für das hübsche Blatt.

Bertolt Brecht