Paul Valéry: Neige
Quel silence, battu d’un simple bruit de bêche !
Je m’éveille, attendu par cette neige fraîche
qui me saisit au creux de ma chère chaleur,
Mes yeux trouvent un jour d’une dure pâleur
Et ma chair langoureuse a peur de l’innocence,
Oh ! combien de flocons ,pendant ma douce absence,
Durant les sombres cieux perdre toute la nuit !
Quel pure désert tombé des ténèbres sans bruit
Vint effacer les traits de a terre enchantée
Sous cette ample candeur sourdement augmentée.
Quel silence, battu d’un simple bruit de bêche !
Je m’éveille, attendu par cette neige fraîche
qui me saisit au creux de ma chère chaleur,
Mes yeux trouvent un jour d’une dure pâleur
Et ma chair langoureuse a peur de l’innocence,
Oh ! combien de flocons ,pendant ma douce absence,
Durant les sombres cieux perdre toute la nuit !
Quel pure désert tombé des ténèbres sans bruit
Vint effacer les traits de a terre enchantée
Sous cette ample candeur sourdement augmentée.
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