Peintures réalistes Edda la scandinave

mercredi 21 avril 2010

Une composition




Kälbermarsch

Hinter der Trommel her
Trotten die Kälber
Das Fell für die Trommel
Liefern sie selber
Der Metzger ruft. Die Augen fest geschlossen
Das Kalb marschiert mit ruhig festem Tritt.
Die Kälber, deren Blut im Schlachthof schon geflossen
Sie ziehen im Geist in seinen Reihen mit.

Marche de veau

Derrière le tambour trottent les veaux
La peau pour le tambour ; ils la livrent eux-mêmes.
Le boucher appelle. les yeux complètement fermés,
Le veau défile d’un pas calme et ferme.
Les veaux, dont le sang déborde déjà dans l’abattoir,
Suivent par l’esprit dans leur rangs.

Bertolt Brecht

Les nuages qui passent





L étranger

Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ton père,
ta mère, ta sœur, ni mère, ni sœur, frère.
Tes amis ?
Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté
jusqu’à ce jour inconnu.
Ta patrie ?
J’ignore sous quelle latitude elle es située.
La beauté ?
Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
L’or
Je le hais comme vous haissez Dieu.
Eh !qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
J’aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-
bas... les merveilleux nuages !

Charles Baudelaire