Peintures réalistes Edda la scandinave

mercredi 11 août 2010

La Quarantaine






Der Panther
von Rainer Maria Rilke (1875-1926)


Sein Blick ist vom Vorübergehn der Stäbe
so müd geworden; daß er nichts mehr hält.
Ihm ist, als ob es tausend Stäbe gäbe
und hinter tausend Stäbe keine Welt.

Der weiche Gang geschmeidig starker Schritte,
der sich im allerkleinsten Kreise dreht,
ist wie ein Tanz von Kraft um eine Mitte,
in der betäubt ein großer Wille steht.

Nur manchmal schiebt der Vorhang der Pupille
sich lautlos auf. Dann geht ein Bild hinein,
geht durch der Glieder angespannte Stille –
und hört im herzen auf zu sein.


La Panthère
Au jardin des Plantes, Paris

Son regard, à force d’user les barreaux
s’est épuisé qu’il ne retient plus rien.
Il lui semble que le monde est fait
de milliers de barreaux et qu-delà rien.

La démarche feutrée aux pas souples et forts,
elle tourne en rond dans un cercle étroit,
c’est comme une danse de forces autour d’un centre
ou se tient engourdie une volonté puissante.
Parfois se lève le rideau des pupilles
sans bruit. Une image y pénètre,
parcourt le silence tendu des membres
et arrivant au cœur, s’évanouit


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