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La poésie du seizième siècle
Escoute, bucheron , arreste un peu le bras !
Ce ne sont pas de bois que tu jette à bas
Ne vois-tu pas le sang, lequel dégoutte à force
De Nymphes qui vivoient dessous la dure escorce ?
Sacrilege meurtrier, si on pend un voleur
Pour pille un butin de bien peu de valeur,
Combien de feux de fers, de morts et de destresses
Merites-tu mechant, pour tuer les Deesses ?
Forest, haute maison des oiseaux bocagers,
Plus le cerf solitaire et les chev reuls legers
Ne paistrons sous ton ombre,et ta verte criniere
Plus du soleil d’este ne rompra la lumiere
Pierre de Ronsard.
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