
Peintures réalistes Edda la scandinave
mercredi 15 avril 2009
vendredi 10 avril 2009
mercredi 1 avril 2009
Nature morte au pain

Un saint ermite de Boccase
But et mange si bien un jour,
Qu’il en resta mort sur la place,
De tout les moines d’alentour,
Notre frère, défunt Pancrace
Etait certes le plus fleuri,
Le plus rond, le plus rebondi.
Sur sa vermeille et large face,
Grosse lèvres, regards brillants,
On lisait que l’excellent père
Ne boudait pas contre son verre,
Moins encore les seins blancs
D’une mignonne de seize ans.
Emile Zola
But et mange si bien un jour,
Qu’il en resta mort sur la place,
De tout les moines d’alentour,
Notre frère, défunt Pancrace
Etait certes le plus fleuri,
Le plus rond, le plus rebondi.
Sur sa vermeille et large face,
Grosse lèvres, regards brillants,
On lisait que l’excellent père
Ne boudait pas contre son verre,
Moins encore les seins blancs
D’une mignonne de seize ans.
Emile Zola
Edda la scandinave

Ich bin so wild nach deinem Erdbeermund,
ich schrie mir schon die Lungen wund
nach deinem weißen Leib, du Weib,
Im Klee, da hat der Mai ein Bett gemacht,
da blüht ein schöner Zeitvertreib
mit deinem Leib die lange Nacht
Da will ich sein im tiefen Tal
dein Nachtgebet und auch dein Sterngemahl.
Je suis aussi de fraises sauvages de votre bouche,
moi je pleurais encore douloureusement les poumons
blanc de votre corps, vous femme.
Dans le trèfle, le mois de mai qui a fait un lit,
parce que fleurit un beau passe-temps
avec votre corps, la longue nuit.
Etant donné que je veux être dans la vallée profonde.
Votre nuit de prière et de votre Sterngemahl.
François Villon
mercredi 18 mars 2009
Amos, Amas, Amat
mercredi 18 février 2009
Les fleurs abandonnées

Les fleurs abandonnées sur mon triste passage
Il fit une brasée dans ses mains enfiévrées
Puis leur donna asile dans un vase large
Et coucha de l’amour sur sa toile ébauchée.
Il faut si peu de chose à la fleur pour séduire ;
Un peu de jaune ici bordé d’ocre rosé,
Là un peu de carmin sur un bleu qui veut fuir,
Enfin pour la lumière un cœur démesuré
Comme la vie peut devenir plus émouvante
A travers le soleil accroché sur la fleur,
Et même à l’ombre bleue d’une feuille vibrante
Ou dans le noir de sang qu’une rose a au cœur.
mercredi 28 janvier 2009
Maison de neige avec Rex et Hector

Quel silence, battu d’un simple bruit de bêche !
Je m’éveille, attendu par cette neige fraîche
qui me saisit au creux de ma chère chaleur,
Mes yeux trouvent un jour d’une dure pâleur
Et ma chair langoureuse a peur de l’innocence,
Oh ! combien de flocons ,pendant ma douce absence,
Durant les sombres cieux perdre toute la nuit !
Quel pure désert tombé des ténèbres sans bruit
Vint effacer les traits de a terre enchantée
Sous cette ample candeur sourdement augmentée.
mercredi 21 janvier 2009
Nature morte aux pommes
Apfel-Kantate
Der Apfel war nicht gleich am Baum
Da war erst lauter Blüte,
Da war erst lauter Blütenschaum
Da war erst lauter Frühlingstraum.
und lauter lieb und Güte.
Der Apfel war nicht gleich am Baum
Da war erst lauter Blüte,
Da war erst lauter Blütenschaum
Da war erst lauter Frühlingstraum.
und lauter lieb und Güte.

Es wohnen die hohen Gedanken
In einem hohen Haus.
Ich klopfte, doch immer hieß es.
Die Herrschaft fuhr eben aus!
Nun klopfte ich ganz bescheiden
Bei kleineren Leuten an..
Ein Stûckel Brot, Apfel, ein Grochen
Ernâhren auch ihren Mann.
Wilhelm Busch
In einem hohen Haus.
Ich klopfte, doch immer hieß es.
Die Herrschaft fuhr eben aus!
Nun klopfte ich ganz bescheiden
Bei kleineren Leuten an..
Ein Stûckel Brot, Apfel, ein Grochen
Ernâhren auch ihren Mann.
Wilhelm Busch
mercredi 31 décembre 2008
Allemagne hivernal
jeudi 16 octobre 2008
Mur de Berlin
Klimmzug
Das ist ein symbol für das Leben.
immer aufwärts, himmelan streben!
Feste zieh! Nicht nachgeben!
Stelle dir vor: Dort oben winken
Schnäpse und Schinken.
Trachte sie zu erreichen, die Schnäpse.
Spanne die Muskeln, die Bizepse.
Achte auf die Beschwerde.
Nicht einschlafen. nicht müde werden!
Du mußt in Gedanken wähnen:
Du hörst unter dir einen Schlund gähnen.
Joachim Ringelnatz
jeudi 9 octobre 2008
Apocalypse
Ganz am Anfang sind wir, siehst du, wie vor Allem.
Mit tausend und einem Traum hinter uns und ohne Tat.
Ich kann mir kein seligeres Wissen denken, als dieses Eine:
daß man ein Beginner werden muß,
Einer der das erste Wort schreibt hinter einen jahrhundertelangen Gedankenstrich:
Nous sommes au tout début, vois-tu.
Comme avant toute chose.
Avec mille et un rêves derrière nous et sans acte.
Je ne peux penser plus heureux savoir que cet unique-ci :
qu’il faut devenir un initiateur.
Un qui écrit le premier mot derrière un séculaire tiret.
Rainer Maria Rilke
lundi 29 septembre 2008
Nostalgie
mercredi 17 septembre 2008
Mon beau Sapin Stille Nacht, Heilige Nacht avec Fridolin, Rex et les autres

Les chiens
Lorsque les gueul’s de chiens ressembleront aux Hommes
lorsque la gueul’s des hommes aura des airs de chiens,
Ce n’sra pas l’Paradis peut-être mais tout comme,
Je crois qu’au bout du compte on s’en portera bien
Tous les bergers all’mands qui n’ont vécu qu’en France
Ont bien des chose à dire et n’en parlent jamais.
Ils vivent parmi nous sans fair’ de différence.
J’en ai connu deux trois et Dieu sait si jamais
Leur parler cœurs à cœurs, leur expliquer mes drames,
Dans leurs yeux je voyais qu’ils avaient tout compris
Je vous souhaite d’avoir ce grand puits de silence
Où l’on peut se noyer sans avoir l’air de rien.
Voilà pourquoi le jour où finira ma danse
J’aimerais qu’on m’enterre au cimetière des chiens.
Bernard Dimey
lundi 8 septembre 2008
Rudolf Steiner

Es blauet der Himmel
Was sendet die Tiefe
Aus Fernen zur Erde
Geheimnisvoll her?
O suche, du Seele
In Steinen den Strahl,
in Blüten das Licht
Du findest dich selbst.
Bleuissant est le ciel
Quel message secret
Les confins envoient-ils
Du cosmos vers la terre ?
Ame ,à toi de chercher
Dans la pierre le rayon,
Dans la fleur la lumière :
Toi même trouveras
Rudolf Steiner
lundi 25 août 2008
La Pose

Secouez. et vous voici dans
Ajoutez-y une pincée de fantôme.
une mystérieuse histoire d’amour !
Mais rassurez-vous, il ne s’agit que
d’un rêve... et d’ailleurs,Clarimonde,
la belle courtisane est morte
depuis si longtemps..
Mais au fait, que vient-elle faire
dans ce présente ? Pourquoi
trouble-t-elle encore les vivants ?
prenez garde âme pure,
de ne pas succomber aux charmes
de cette immortelle !
La beauté dissimule parfois
de puissants venins....
Théophile Gautier
vendredi 1 août 2008
lundi 28 juillet 2008
Les amoureux
Nebel
lundi 21 juillet 2008
lundi 14 juillet 2008
lundi 7 juillet 2008
La terre bleu comme une orange

La terre bleu comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fou et les amours
elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgenceA la croire toute nue.
Paul Eluard- Capitale de la douleur.
lundi 16 juin 2008
Riviera

Riviera
Assise sur une chaise longue
une dame à la lange fanée
une dame longue
plus longue que sa chaise longue
et très âgée
prend ses aises
on lui dit sans doute que la mer était là
alors elle ne la voit pas
et les présidents passent et la saluent très bas
c’est la baronne Crin
la reine de la carie dentaire
son marie c’est le baron Crin
le roi du fumier de lapin
Jacques Prévert
Assise sur une chaise longue
une dame à la lange fanée
une dame longue
plus longue que sa chaise longue
et très âgée
prend ses aises
on lui dit sans doute que la mer était là
alors elle ne la voit pas
et les présidents passent et la saluent très bas
c’est la baronne Crin
la reine de la carie dentaire
son marie c’est le baron Crin
le roi du fumier de lapin
Jacques Prévert
lundi 2 juin 2008
Nu de Senta
lundi 26 mai 2008
A boire sans modération
lundi 5 mai 2008
Requieme
jeudi 17 avril 2008
Les sentiments
"Et c’est par Elle ! – A mon corps anxieux
A mon esprit par un poids oppressé
Rien ne s’offrait que spectres pour les yeux
Et le désert pour le cœur désolé.
Mais maintenant, sur un seuil que je sais
Elle se montre, et le soleil parait."
A mon esprit par un poids oppressé
Rien ne s’offrait que spectres pour les yeux
Et le désert pour le cœur désolé.
Mais maintenant, sur un seuil que je sais
Elle se montre, et le soleil parait."
Goethe - Élégie de Marienbad - Gallimard- p49.
jeudi 13 mars 2008
vendredi 15 février 2008
vendredi 8 février 2008
Heinrich Heine
Ich weiß nicht, was soll es bedeuten,
Daß ich so traurig bin;
Ein Märchen aus alten Zeiten,
Das kommt mir nicht aus dem Sinn.
Die Luft ist kühl, und es dunkelt,
Und ruhig fließt der Rhein;
Der Gipfel des Berges funkelt Im Abensonnenschein.
Die schönste Jungfrau sitzet Dort oben wunderbar,
Ihr goldenes Geschmeide blitzet,
Sie kämmt ihr goldenes Haar.
Sie kämmt es mit goldenem Kamme
Und singt ein Lied dabei,
Das hat eine wundersamme, Gewaltige Melodei.
Den Schiffer im kleinen Schiffe Ergreift es mit wildem Weh;
Er schaut nicht die Felsenriffe, Er schaut nur in die Höh.
Ich glaube, die Wellen verschlingen
Am Ende Schiffer und Kahn;
Und das hat mit ihrem Singen
die Lore-Lei getan.
Je ne sais pas pourquoi
Mon coeur est si triste,
Un conte des temps anciens
Toujours me revient à l'esprit.
La brise fraîchit, le soir tombe
Et le Rhin coule silencieux :
La cime des monts flamboie
Aux feux du soleil couchant.
La plus belle des jeunes filles
Là-haut est assise merveilleuse,
Ses joyaux d'or étincellent,
Elle peigne ses cheveux d'or.
Elle les peigne avec un peigne en or
En chantant une romance,Son chant a un pouvoir
Etrange et prestigieux.
Le batelier dans sa petite barque
Est saisi d'une folle douleur,
Il ne voit plus les récifs,
Il regarde toujours en l'air.
Je crois que les vagues ont finalement
Englouti le batelier et sa barque
Et c'est la Lorelei, avec son chant fatal,
Qui aura fait tout ce mal.
Daß ich so traurig bin;
Ein Märchen aus alten Zeiten,
Das kommt mir nicht aus dem Sinn.
Die Luft ist kühl, und es dunkelt,
Und ruhig fließt der Rhein;
Der Gipfel des Berges funkelt Im Abensonnenschein.
Die schönste Jungfrau sitzet Dort oben wunderbar,
Ihr goldenes Geschmeide blitzet,
Sie kämmt ihr goldenes Haar.
Sie kämmt es mit goldenem Kamme
Und singt ein Lied dabei,
Das hat eine wundersamme, Gewaltige Melodei.
Den Schiffer im kleinen Schiffe Ergreift es mit wildem Weh;
Er schaut nicht die Felsenriffe, Er schaut nur in die Höh.
Ich glaube, die Wellen verschlingen
Am Ende Schiffer und Kahn;
Und das hat mit ihrem Singen
die Lore-Lei getan.
Je ne sais pas pourquoi
Mon coeur est si triste,
Un conte des temps anciens
Toujours me revient à l'esprit.
La brise fraîchit, le soir tombe
Et le Rhin coule silencieux :
La cime des monts flamboie
Aux feux du soleil couchant.
La plus belle des jeunes filles
Là-haut est assise merveilleuse,
Ses joyaux d'or étincellent,
Elle peigne ses cheveux d'or.
Elle les peigne avec un peigne en or
En chantant une romance,Son chant a un pouvoir
Etrange et prestigieux.
Le batelier dans sa petite barque
Est saisi d'une folle douleur,
Il ne voit plus les récifs,
Il regarde toujours en l'air.
Je crois que les vagues ont finalement
Englouti le batelier et sa barque
Et c'est la Lorelei, avec son chant fatal,
Qui aura fait tout ce mal.
vendredi 1 février 2008
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