Peintures réalistes Edda la scandinave
mercredi 9 décembre 2009
mercredi 11 novembre 2009
vendredi 30 octobre 2009
La fleur du mal
La Fleur du mal
Ainsi qu’un ver rongeant une fleure qui se fane
L’incessante insomnie étiolait vos jours
Et c’est qui faisait de vous la courtisane
Prompte à tous les plaisirs, prête à tous les amours
Vous souvient-il des nuits ou ,brûlante amoureuse
Tordant sous les baisers votre corps éperdu
Vous trouvez, consumée à cette ardeur fiévreuse
Dans vos sens fatigué le sommeil attendu.
,
Alexander Dumas à La dame au Camélias
jeudi 15 octobre 2009
Après l'Hospice
Après l’Hospice vu par Senta Brigitte Gall frei nach Christian Morgenstern
In einer leeren Wohnung auf einem Zweig vom Haselstrauch
Da sitzen drei Vögel Bauch an Bauch
Fridolin rechts,Gretel links halb auf dem Schwanz
Und mitten drin der freche Hans
Sie haben die Augen zu ganz zu
Und überarall ist es kalt .Hu!
Sie rücken zusammen dicht an dicht
So warm wie der Hans hat’s niemand nicht
Sie hören alle drei ihr Herzlein Gepoch
Und wenn ich nicht zurück bin so warten sie noch.
mercredi 7 octobre 2009
L'Auvergnat
Elles est à toi cette Chanson
Toi l’Auvergnat qui sans façon
M’as donné quatre bouts de bois
Quand dans ma vie il faisait froid
Toi qui m’as donné du feu quand
Les croquantes et les croquants
Tous les gens bien intentionnés
M’avient fermé la porte au nez
Ce n’était rien qu’ un feu de bois
Mais il m’avait chauffé le corps
Et dans mon âme il brûle encore
A la manièr’d’feu de joie
Toi l’Auvergnat quand tu mourras
Quand le croqu’mort t’emportera
Qu’il te conduise à travers ciel
Au père éternel.
Elle est à toi cette chanson
Toi l’hôtesse qui sans façon
M’as donné quatre bouts de pain
Quand dans ma vie il faisait faim
Georges Brassens
Lied für den Kohllenhändler
Es ist für dich dies Lied
Du der Kohlenhändlerder du einfach so
Mir vier Scheite Holz geschenkt hast
Als es kalt in meinem Leben war
Du der du mir Feuer gabst als
Die erbärmlichen Hündinnen und Hunde
All die wohlmeinenden Leute
Mir die Tür vor der Nase zugeschlagen hatten
Nur ein Holzfeuer war’s
Aber es hat mir den Leib gewärmt
Und meiner Seele brennt es noch
Ganz wie ein Freudenfeuer
Du Kohlenhändler wenn du sterben wirst
Wenn der Leichenträger dich holen wird
Durch den Himmel hindurch soller dich führen
Zum ewigen Vater
Es ist für dich dies Lied
Du die Wirtin die du einfach so
Mir vier Stückchen Brot geschenkt hast
Als Hunger in meinem Leben war
Georges Brassens
mercredi 10 juin 2009
mercredi 13 mai 2009
Metamorphose
En dammeee perdition,
Corps pourris et ames en flammes,, ,
De quelconque condition.
Toutefois, fais exception
De patriarches et prophetes
Car, selon ma conception,
Onques grand chaud n’eurent aux fesses.
;
Tot sind die Leiber und die Seelen,
Verloren sind sie und verdammt.
Der Leib verfault , die Flammen schwelen,
Ganz gleich woher die Seele stammt.
Natürlich bleiben ausgenommen
Die Patriarchen und Propheten.
Die Feuer, wie mir zugekommen,
Um ihre Steiße milder wehten
François Villon
mercredi 15 avril 2009
vendredi 10 avril 2009
mercredi 1 avril 2009
Nature morte au pain
But et mange si bien un jour,
Qu’il en resta mort sur la place,
De tout les moines d’alentour,
Notre frère, défunt Pancrace
Etait certes le plus fleuri,
Le plus rond, le plus rebondi.
Sur sa vermeille et large face,
Grosse lèvres, regards brillants,
On lisait que l’excellent père
Ne boudait pas contre son verre,
Moins encore les seins blancs
D’une mignonne de seize ans.
Emile Zola
Edda la scandinave
Ich bin so wild nach deinem Erdbeermund,
ich schrie mir schon die Lungen wund
nach deinem weißen Leib, du Weib,
Im Klee, da hat der Mai ein Bett gemacht,
da blüht ein schöner Zeitvertreib
mit deinem Leib die lange Nacht
Da will ich sein im tiefen Tal
dein Nachtgebet und auch dein Sterngemahl.
Je suis aussi de fraises sauvages de votre bouche,
moi je pleurais encore douloureusement les poumons
blanc de votre corps, vous femme.
Dans le trèfle, le mois de mai qui a fait un lit,
parce que fleurit un beau passe-temps
avec votre corps, la longue nuit.
Etant donné que je veux être dans la vallée profonde.
Votre nuit de prière et de votre Sterngemahl.
François Villon
mercredi 18 mars 2009
Amos, Amas, Amat
mercredi 18 février 2009
Les fleurs abandonnées
Les fleurs abandonnées sur mon triste passage
Il fit une brasée dans ses mains enfiévrées
Puis leur donna asile dans un vase large
Et coucha de l’amour sur sa toile ébauchée.
Il faut si peu de chose à la fleur pour séduire ;
Un peu de jaune ici bordé d’ocre rosé,
Là un peu de carmin sur un bleu qui veut fuir,
Enfin pour la lumière un cœur démesuré
Comme la vie peut devenir plus émouvante
A travers le soleil accroché sur la fleur,
Et même à l’ombre bleue d’une feuille vibrante
Ou dans le noir de sang qu’une rose a au cœur.
mercredi 28 janvier 2009
Maison de neige avec Rex et Hector
Quel silence, battu d’un simple bruit de bêche !
Je m’éveille, attendu par cette neige fraîche
qui me saisit au creux de ma chère chaleur,
Mes yeux trouvent un jour d’une dure pâleur
Et ma chair langoureuse a peur de l’innocence,
Oh ! combien de flocons ,pendant ma douce absence,
Durant les sombres cieux perdre toute la nuit !
Quel pure désert tombé des ténèbres sans bruit
Vint effacer les traits de a terre enchantée
Sous cette ample candeur sourdement augmentée.
mercredi 21 janvier 2009
Nature morte aux pommes
Der Apfel war nicht gleich am Baum
Da war erst lauter Blüte,
Da war erst lauter Blütenschaum
Da war erst lauter Frühlingstraum.
und lauter lieb und Güte.
In einem hohen Haus.
Ich klopfte, doch immer hieß es.
Die Herrschaft fuhr eben aus!
Nun klopfte ich ganz bescheiden
Bei kleineren Leuten an..
Ein Stûckel Brot, Apfel, ein Grochen
Ernâhren auch ihren Mann.
Wilhelm Busch